Stérilité masculine
Dans environ 1/3 des cas, la cause de l’infertilité du couple apparaît d’origine masculine. Elle est en général affirmée sur des anomalies du spermogramme.
Dans de nombreux autres cas, une altération du sperme est mise en évidence lors du bilan du couple et, si elle est associée à des anomalies féminines, on parle « d’infertilité mixte ».L’analyse du sperme est réalisée sur un sperme fraichement éjaculé, au laboratoire, avec des règles d’hygiène et d’antiseptise requises, et après un délai d’abstinence de trois à cinq jours. Le résultat comporte divers renseignements physiques tels que le volume éjaculé et le Ph, et les caractéristiques des spermatozoïdes : leur nombre, leur mobilité, leur morphologie. Le résultat global comporte ces résultats, très souvent associé à un test de migration-survie qui procure des renseignements plus adaptés au choix de la technique d’AMP à proposer.
Il peut s’agir d’un sperme normal, d’une oligozoospermie en cas de concentration spermatique trop basse, d’asthénospermie si la mobilité des spermatozoïdes est réduite, ou de tératospermie si le pourcentage de spermatozoïdes anormaux dépasse la norme. En l’absence de spermatozoïdes, on parle d’azoospermie.
L’azoospermie est due soit à un trouble de la production de spermatozoïdes par les testicules et l’on parle alors d’azoospermie sécrétoire, soit à une anomalie anatomique au niveau des canaux qui assurent le transport des spermatozoïdes, et il s’agit alors d’une azoospermie excrétoire.
Pour beaucoup de ces pathologies, une technique d’AMP intraconjugale est adaptée : Insémination intra-utérine, FIV avec micro-injection pouvant dans certains cas d’azoospermie, nécessiter un prélèvement chirurgical préalable de spermatozoïdes.
Devant une absence totale de production de spermatozoïdes, il faut avoir recours aux insémination intra-utérine avec sperme de donneur.