Stérilité féminine
Dans environ 1/3 des cas, le bilan d’un couple infertile ne met en évidence que des anomalies féminines.
On peut classer très schématiquement les anomalies féminines en deux catégories : des causes anatomiques et des causes fonctionnelles.
Les causes anatomiques peuvent être :
– Innées : absence complète d’utérus dans le cas du syndrome de Rokitansky, ou malformations : utérus cloisonné, unicorne ou bicorne, cloison vaginale…
– Acquises : Polype utérin ou fibrome, obstruction ou ablation d’une ou des deux trompes liées à des infections ou des actes chirurgicaux, kystes ovariens…
L’endométriose est une maladie fréquente qui peut être la cause d’anomalies anatomiques.
Les causes fonctionnelles regroupent les anomalies de la glaire cervicale, les troubles de l’ovulation liés une pathologie ovarienne comme le syndrome des ovaires poly-kystiques (ou SOPK) ou à une cause centrale hypothalamo-hypophysaire. On peut classer ici l’Insuffisance Ovarienne Prématurée (IOP) qui est caractérisée par un appauvrissement très précoce de la réserve ovarienne.
La prise en charge de ces troubles peut faire appel à la chirurgie, à la stimulation ovarienne, seule ou bien associée à une insémination intra-utérines ou à une fécondation in-vitro, ou encore au don d’ovocytes lorsque la réserve ovarienne est particulièrement basse.
Ces anomalies peuvent être intriquées, c’est le cas par exemple de l’endométriose lorsqu’elle altère les trompes et les ovaires.
Il existe aussi beaucoup « d’infertilité mixtes » associant donc une cause féminine et une cause masculine, et également des infertilités inexpliquées pour lesquelles les différents examens réalisés n’apportent pas d’explication.