Pourquoi ce site ?
Le but de ce site est de faire le point sur ces changements et d’offrir un panorama des solutions et des traitements qui peuvent désormais être proposés, mais également d’en aborder les limites.
– Les techniques de laboratoire qui se limitaient initialement au recueil des spermatozoïdes et des ovocytes, ont été bouleversées au milieu des années 90 par le développement de l’ICSI (injection d’un spermatozoïde dans un ovocyte). Depuis d’autres avancées majeures, en particulier la possibilité de congeler et de décongeler avec succès les embryons, puis plus récemment les ovocytes, ont ouvert d’autres possibilités de prise en charge.
– Le recours à un acte chirurgical est désormais moins systématique, et lorsqu’il est nécessaire, la chirurgie endoscopique permet en général des gestes moins invasifs.
– Les affections conduisant à une prise en charge en Fécondation In Vitro ne se limitent plus aux seules séquelles de salpingites infectieuses comme c’était le cas lors de la mise au point de la FIV en Angleterre. L’endométriose représente désormais une part importante de ses indications.
– Le maillage médical du territoire a beaucoup changé au cours de ce quart de siècle. La densité des médecins généralistes a régressé, et les gynécologues sont de moins en moins nombreux à exercer dans des petites villes, voire parfois désormais totalement absents.
– Les technologies numériques ont fait leur apparition permettant par exemple la réalisation de téléconsultations, mais aussi le développement des réseaux sociaux. Au niveau de la prise en charge de l’infertilité, ces échanges entre patients peuvent apporter réconfort et soutien, mais contiennent aussi fréquemment des fausses informations plus ou moins néfastes pour la prise en charge.
– Le cadre législatif vient d’être bouleversé par la nouvelle loi de bio-éthique en particulier par la prise en charge désormais possible en AMP en France pour les couples de femmes ou les femmes seules.
Ce site est destiné aux femmes et aux hommes qui doivent avoir recours à une aide médicale pour avoir un enfant. Il a pour but de leur offrir des informations pratiques et justes pour favoriser l’aboutissement de leur projet
Notre Manifeste
Pour un homme et une femme qui cherchent à avoir un enfant, faire face à une attente trop longue est une épreuve.
Il s’agit d’un situation fréquente puisqu’environ 10% des couples consultent pour ce motif en France. Cela débouche très souvent sur une prise en charge en aide médicale à la procréation (AMP).
Les différents examens prescrits et techniques réalisées permettent très souvent la naissance de l’enfant attendu. C’est la raison pour laquelle l’AMP est un immense espoir pour ces couples.
Malheureusement, pour une part d’entre-eux, les tentatives resteront vaines. Certains de ces échecs sont inéluctables, parfois totalement inexpliqués avec les connaissances actuelles. Ils peuvent également être dus à un manque d’information initiale, à des délais de prise en charge trop longs entrainant une perte de chance ou un abandon par lassitude.
Apporter des données claires, pratiques et actualisées, et une offrir une prise en charge adaptée apparaissent alors nécessaires pour offrir au plus grand nombre de couples la joie d’accueillir leur enfant.
Qui suis je ?
Les soins liés à l’infertilité représentent désormais la majorité de mon activité professionnelle. Lorsque j’ai débuté ma formation d’interne en gynécologie-obstétrique à Rennes, ce n’était pas encore une « discipline » et aucune formation n’était encore mise en place.C’est presque par hasard que j’ai été amené à devoir prendre en charge des couples en attente d’enfant et c’est surtout lors d’un semestre d’interne à la clinique La Sagesse que j’ai réellement acquis de réelles compétences que j’ai pu approfondir au cours des six mois suivants aux USA dans un centre de médecine de la reproduction de BOSTON (MA).
A mon retour, j’ai obtenu le diplôme universitaire de traitement de la stérilité de l’hôpital Béclère de Clamart dont c’était la première promotion, et j’ai occupé le premier poste d’assistant-chef de clinique du CHU de RENNES avec un temps partiel dédié à la PMA. Enfin, j’ai intégré, quatre ans plus tard, l’équipe de gynécologie-obstétrique de la clinique La Sagesse en octobre 2001, avec une activité mixte obstétrique – chirurgie gynécologique – PMA.
Au sein de la clinique, j’ai eu la chance de pouvoir mettre en application les connaissances acquises lors d’un DEA sur les méthodes d’analyse des systèmes de santé, et participant à la mise en place de la certification qualité ISO pour le centre obtenue pour le première fois en 2008. J’en suis le référent qualité depuis plusieurs années.
Parallèlement, j’ai modifié mon activité chirurgicale qui comprend désormais essentiellement des actes liés à la fertilité, et ai stoppé les gardes d’obstétrique en 2018.
Ils en parlent
Prendre rendez-vous
Les consultations se déroulent dans le cabinet de gynécologie GynéZinc, au 112 rue Eugène Pottier à Rennes. Il est situé tout près de la Clinique La Sagesse.
Les rendez-vous se prennent préférentiellement sur internet via le site Doctolib, ou bien par téléphone au 02 99 36 61 61, en cas de demande particulière (urgence, premier rendez-vous, téléconsultation…).
L’organisation de l’agenda impose le respect des différents créneaux dédiés que ce soit pour les échographies de monitorage, les consultations de suivis, la première consultation de stérilité pour un couple ou encore les femmes seules ou en couple pour lesquelles le recours à des paillettes de sperme de donneurs est indispensable.