IAC, insémination intra-utérine
Le principe d’une insémination intra-utérine est de « déposer les bonnes choses au bon endroit au bon moment ».
Par « bonnes choses », il faut entendre les spermatozoïdes les plus mobiles. Les biologistes vont en effet réaliser, grâce au sperme éjaculé et à l’aide de techniques de centrifugation, une préparation spermatique avec la concentration de spermatozoïdes mobiles la plus élevée. Si le sperme est très faible, le seuil de concentration requis pour une insémination peut ne pas être atteint, et il faut alors avoir recours à la FIV – ICSI, voire aux inséminations avec sperme de donneur.
Le « bon endroit » pour déposer les spermatozoïdes, est la cavité utérine. On utilise pour cela un fin cathéter introduit à travers le canal cervical, qui rend le geste très rapide et quasi indolore. Grâce à cela, les spermatozoïdes ont franchi le col et donc d’éventuelles anomalies de la glaire cervicale qui peuvent être la cause de l’infertilité, sont ainsi prises en charge. Cette technique augmente également les chances de fécondation pour des spermatozoïdes présentant une mobilité altérée puisqu’ils se retrouvent immédiatement dans la cavité utérine.
Le « bon moment » est celui qui doit maximiser les chances de la rencontre des spermatozoïdes et de l’ovocyte. Pour cela, on prend en charge le cycle ovulatoire par une stimulation ovarienne et surtout par un déclenchement de l’ovulation. On sait que l’ovulation se produit environ 38 heures après cette injection de déclenchement et c’est le moment que l’on choisit pour réaliser l’insémination. Ainsi les gamètes ont de bonnes chances de se trouver en même temps dans une des trompes.